Le 10 mai 2012, le titre et la médaille de « Juste parmi les Nations » ont été décernés à titre posthume à Marie-Laurence Quatrefages pour son geste courageux et plein d’humanité à l’égard de Chaïm Widerman et Magdalena Zillich qui fuyaient la répression allemande en 1942.
La Cérémonie a eu lieu à Paris, au Mémorial de la Shoa. Son nom figure parmi les 41 Aveyronnais déclarés « Justes parmi les Nations » sur la stèle du monument de la résistance de Sainte-Radegonde. Le dimanche 11 octobre 2015, son nom a été inscrit sur le Mur des Justes, à Paris, au Mémorial de la Shoah. Le nom de Marie-Laurence EGREFEUILLE-QUATREFAGES, ancien maire de Saint-Jean du Bruel, est désormais gravé dans le marbre des Allées des Justes, à Paris comme à Jérusalem.
Recueilli par Marie-Laurence Quatrefages, Chaïm est resté de long mois caché dans sa maison. Il en sortait parfois, le soir, vêtu de la soutane du fils aîné de sa courageuse hôtesse. L’histoire de Magdalena, de Chaïm et de leurs deux enfants secourus et protégés par Marie-Laurence Quatrefages est racontée sur le site de Yad Vashem.
Marie-Laurence Quatrefages a exercé pendant trois mandats les fonctions de maire de Saint-Jean du Bruel, de 1947 à 1965. Les Saint-Jeantais lui doivent, notamment la réalisation des réseaux d’adduction d’eau potable et d’assainissement et l’élargissement des chemins d’accès aux hameaux.